Collection Le Marin. Femme D’Officier (1/1)

Comme toutes les histoires du Marin, elle a eu lieu, il y a plusieurs années, nous allions partir en croisière dans les pays chauds afin de tester le comportement de l’escorteur d’escadre Vauquelin à la chaleur, il y a une croisière identique en pays froid, mais je n’ai jamais connu.
Ces croisières m’ont amené 5 fois à Rio, je finissais par connaître aussi bien cette ville que la capitale où j’habite.
Parisien et marin, ça peut paraître incongru, la Seine nous incite-t-elle à aller voir au bout de son cours vers son estuaire, c’est possible, mais nous étions très nombreux à nous engager.
Pour ceux qui l’ignorent dans ces années-là, nous voyagions en train en payant le quart d’une place à tarif normal, pour descendre à Toulon, nous prenions des trains de nuit.
Nos salaires nous permettaient de payer un supplément couchette, c’est ce que j’ai fait encore cette fois.
Nous sommes montés à trois sans couchette étant en perm exceptionnelle pour trois jours du vendredi 14 heures avec retour le lundi avant midi, car nous partons en mer pour deux mois dès le vendredi suivant, une autre bordée partait du lundi soir jusqu’au jeudi midi.

Pendant ma permission, j’ai retrouvé Élodie, ma copine des dernières semaines, au moment de partir, je lui ai fait savoir qu’elle et moi c’était fini, à 20 ans, elle commençait à me parler mariage, je l’avais bien baisée, malgré quel aie pleuré toutes les larmes de son corps, je l’ai larguée.
Je sais mesdames, vous allez dire que les marins sont machos, c’est vrai, mais comment vous résister quand vous nous demandez de toucher notre pompon rouge, notre réponse, était simple, « Tu touches le pompon rouge, je touche le pompon, brun, blond ou roux, » ça marchait très souvent, pour le roux, ça a marché une fois, sauf les femmes assez âgées que nous respections, quoi que.
Vous comprenez pour Élodie, bref vous avez compris mon raisonnement, à cet âge, je tenais à mon indépendance, la bague et les « rens » j’avais le temps de voir venir.



Nous étions montés à 3 et c’est avant le départ en gare de Toulon que nous avions réservé trois couchettes pour être dans le même compartiment au retour.
Le jour du retour, nous étions déjà dans le train, je regardais par la fenêtre du couloir donnant sur notre quai, quand j’ai vu arriver une jeune femme un simple sac de sport à la main qui a réussi à monter grâce à un gars qui saluait sa fiancée restée sur la porte ouverte du wagon.
Le train roulait encore lentement et c’est sa main qui lui a permis de prendre son train.
Elle a remonté le wagon son billet en main cherchant sa place, pour arriver à moi.

• Je suis ici, place 22 en haut.
• Pourriez-vous me donner votre sac, je vais le monter dans le porte-bagages, il faut être acrobate dans ces trains.
• Merci, mais avant, je vais sortir quelles affaires, surtout le livre que j’ai acheté et qui a failli me faire louper mon train.
• Où allez-vous ?
• Toulon, je rejoins mon mari.

Je suis bien éduqué et je me garde de lui demander qui est son mari.
Elle nous demande de sortir pour qu’elle se déshabille, même dans un train, elle se couche en pyjama.
Quand elle ouvre la porte, elle a défait son chignon qui lui donne un air sévère, ses cheveux bruns lui tombent en cascade sur les épaules, dommage qu’elle soit mariée, fidèle à mes principes, j’aurais bien attaqué.
Je sais mesdames les anti machos, le terme « attaquer » est inapproprié, mais comment dire autrement quant à 20 ans une chatte nous fait envie surtout quand vous venez de larguer la précédente.
Elle se sert de l’échelle pour rejoindre son coin, elle allume la lampe de sa couchette se mettant à lire.
Nous sommes assis sur la couchette du bas qui m’est réservé chaque fois que nous voyageons ensemble, Luigi notre italien né à Paris qui ne connaît ce pays que par le nom, sort de son sac trois bières.

• Madame, vous en voulez une, Luigi à quelques réserves.


La dame se tourne vers nous, elle s’était tournée pour lire sa main sur le côté de sa tête.

• Non, merci, mais vous pouvez continuer à boire, je suis concentrée sur l’histoire de mon héroïne, mais appelée-moi Élodie et tutoyons-nous.

Je suis poursuivi, nous trinquons, à la troisième bière, nous parlons librement sans nous occuper de notre amie.

• T’as vu la gueule des officiers quand ils ont appris que les permissions, ce n’étaient pas pour eux, j’en connais certains qui vont se rattr à Dakar puis à Rio.
• T’as raison, mon lieutenant mécanicien va courir baiser une négresse le premier jour à Dakar.

Une nouvelle fois, mesdames, le mot « négresse » doit vous choquer, mais dans les années où ce récit se passe, négresse était un mot sans aucune consonance péjorative.

• Vous parlez bien du lieutenant Robert, vous m’excusez, je suis radariste et je ne connais pas les fonctions de chaque officier à bord.
• Oui, lors des premiers essais, nous avons été obligés de faire escale à Valence en Espagne, dès que les chaudières et les turbines ont été arrêtées, il a filé en ville.
Un peu plus tard, nous l’avons vu monter avec une pute, il tire tout ce qui bouge, elle avait un cul, je ne te dis pas.
• C’est ce coup-là qu’il rentrait de sa permission après son mariage !
• Oui, sa femme venait à peine de convoler qu’elle était déjà cocue !

Je m’aperçois qu’Élodie écoute, elle s’est tournée, sa main reposant sur son autre joue.

• Excuse-nous, la bière nous a fait oublier que tu étais là, on t’a choqué ?
• Pas du tout, vous êtes passionnant, quelle pauvre fille, dire qu’elle lui a peut-être réservé sa virginité pour sa nuit de noces, aidez-moi à descendre.
J’ai compris que tu t’appelles Luigi, et vous les deux autres !
• Lui c’est Gaston, mais on l’appelle Gaga, ce n’est pas mieux, mais ça nous fait rire, moi, mes parents m’ont appelé Christian, je sais à ma naissance, un garçon sur dix s’appelait Christian.


Élodie descend, sans le faire exprès ma main touche ses fesses.

• Excuse.
• J’ai bien aimé !


Elle s’assoit à côté de moi.

• Luigi, je prendrais bien une bière, j’ai la gorge sèche après ce que vous vous êtes dit.

Cette phrase me paraît bizarre, mais avoir soif, nous les marins en escale, c’est courant.

• Confirmez-vous que vous parliez du lieutenant mécanicien Robert ?
• Oui, pas un autre, c’est un pourri dans son boulot et avec sa femme.
• Je suis sa femme, je le rejoins par surprise pour que je sois à lui avant son départ, j’avais pitié que sa permission lui ait été refusée.
Les garçons, je peux toucher vos pompons rouges, le mien est auburn, vous pourrez le toucher.
Christian, je vais commencer par toi, je vais te sucer, il se fait des négresses et des putes ou des putes négresses au choix, je vais en être une, Luigi, Gaston, attendez, une vraie salope doit savoir satisfaire trois hommes.
Je n’ai aucune expérience, mais vous allez m’aider à le devenir.
Demain soir quand il me rejoindra à l’hôtel, il aura la plus grande des salopes dans son lit.
Dès que je serais de retour à Paris, dans notre appartement moi la femme d’officier, je vais me faire sauter sans aucune retenue.
• Vas-tu divorcer ?
• Ça ne va pas, il vient en perm une fois par mois et pendant ses vacances, je vais me servir de sa solde pour m’envoyer en l’air, peux être que je me ferais payer, pour vous c’est gratuit.

Elle défait mon pont de pantalon, pour les dames, qui ne connaissent pas, dans ces années-là, quatre boutons fermaient un pan rectangulaire de nos pantalons au niveau de la ceinture.
Il suffisait de les détacher pour que le pont tombe en avant, c’est ce qui se passe, sa main va dans mon slip kangourou très saillant payé par la marine pour me sortir la verge, Gaga et Luigi en font de même de chaque côté de moi, elle passe de l’un à l’autre sortant leur verge à eux aussi.

Deux mains, une bouche, la bouche changeant de propriétaire au gré de sa fantaisie, j’ai souvent été sucé, mais est-ce l’attrait de la nouveauté pour cette jeune femme certainement de très bonne famille, car nous avons à nos pieds dans cet espace restreint la reine des salopes.

• J’arrête de vous pomper, j’ai mieux à vous proposer, désignez celui qui va me baiser le premier, je suis en période d’ovulation, c’est pour cela que je descendais à Toulon rejoindre mon salopard de mari.
Je voulais que nous fassions l’amour pour que nous ayons notre premier , vous allez me baiser chacun à son tour, il y en aura bien un qui me fournira le spermatozoïde qui me fécondera et l’autre pourri devra élever votre .
À y bien y réfléchir, pourquoi pas des triplés chacun d’eux vous ressemblant, je me vois déjà à son bras quand il poussera la poucette avec vos bébés.
• Mais à Toulon, demain à l’hôtel, il voudra te baiser.
• Quand on devient une pute, il faut l’être jusqu’au bout des ongles, je sais qu’il a horreur de me baiser quand je saigne, je vais mettre un tampon, comme toute femme, j’en ai dans mon sac.
Je suis assez prévoyante, quand on voyage, comme vous vous avez certainement des capotes dans vos poches, j’en ai trouvé une dans le pantalon de Robert, il m’a dit que c’était certainement l’un de ses marins qui l’avait mis pour lui faire une blague.
Comme une cruche que j’étais, je l’ai cru, quand il apercevra la ficelle sortir de ma chatte, il comprendra, je vais vous proposer autre chose si vous êtes d’accord, depuis que nous sommes mariés, il veut me sodomiser, mon éducation catho m’a fait lui refuser, que pensez-vous si j’accepte qu’il le fasse pendant ces nuits ?
• Si tu veux, je veux bien t’enculer !
• C’est décidé, Élodie, on va te baiser espérant t’engrosser, mais on va aussi te sodomiser, ton anus sera ouvert comme un vrai garage à bite, es-tu d’accord.
• Banquo qui commence ?
• Luigi, pile je gagne, face tu perds, que choisi-tu, je suis sympa, je te donne le choix.
• Pile.

Je sors une pièce de ma poche, en la prenant je sens la capote que j’ai bien toujours sur moi.

• Face, t’a perdu Luigi, à toi Gaga, pile je gagne, face tu perds, choisi !
• Face.
• Tu perds, Élodie vient dans mes bras, je peux t’embrasser.

La suite se fait naturellement, toute la nuit Élodie se donne à nous, mes deux copains même s’ils sont un peu cons sur le tirage au sort la remplissent de leur sperme, j’ai les couilles vides quand j’arrive à destination, nous n’avons pas dormi de la nuit.
Élodie part aux toilettes nous montrant le tampon dans sa main, je la regarde partir dans le couloir, elle semble avoir du mal à marcher, normal la manière dont on lui a défoncé l’anus doit y être pour quelque chose.
Quand elle revient, elle me glisse dans la main un papier qui rejoint la capote dans ma poche.

Deux mois plus tard, de retour en France, j’ai regardé le tableau du quart de service, c’était celui du cocu magnifique, j’ai téléphoné dès que j’étais à Paris, Élodie m’a reçu avec son nouveau fiancé, elle était en instance de divorce, j’ai compris qu’elle n’avait pas supporté d’être trompé par ce salopard de Robert.
Pas d’, ses règles sont venues normalement, je les quitte avant de revenir pour leur mariage, j’ignore si Nicolas jeune avocat au barreau de Paris sait qu’elle salope, il est en train d’épouser !
Dommage qu’elle ne soit plus femme d’officier et qu’elle ne se soit pas installée à Toulon, j’aurais eu plaisir à ce qu’elle reste avec Robert, je pense qu’elle aurait eu ma visite chaque fois qu’il aurait été de service.
Mais je sais être patient, dans quelques semaines, pourquoi pas le jour de leur mariage, quand l’amour fou qui semble les unir en ce moment se sera estompé, lors d’une de mes permes à Paris, je referais son numéro, je le garde au chaud avec mes capotes.

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